Début difficile, fin heureuse? (PV Minouchka)

Encore un enfant imprudent... C'est la troisième fois aujourd'hui qu'Il y en a un qui passe près de se faire écraser par Zaffararre. Malgré son calme et son obéissance habituel, je peux percevoir aisément une pointe d'agacement de la part de mon chef de guerre bouftou. Après un petit beuglement blasé, il repoussa très doucement l'enfant et continua son chemin. J'en étais fière. Probablement ma meilleure invocation. Malgré son apparence de combattant, il est... sage si on peut dire ça. Un épais lainage, d'immenses cornes recourber le long de son crâne, une cicatrice le long de son œil gauche, le rendant aveugle, c'est réellement un chef de guerre. Je ne connais pas tout son histoire, mais de ce que je sais de son parcourt, c'est déjà exceptionnel.

Les gens me lançaient des regards, toutes sortes de regards. Interrogatif, curieux, parfois même haineux. C'est certains qu'une personne inconnue, cachée sous une épaisse cape, chevauchant une imposante monture et dont les yeux bleuté étaient luminescent, c'est loin de passer inaperçue. Or, je ne m'en occupais pas. Je n'étais que de passage après tout, comme à mon habitude. De toute manière, je ne pense pas qu'un jour, les habitants de cette ville s'habitueront à ma présence. Je suis spéciale, je suis unique, je ne suis pas comme une simple personne, un simple être humain. À cette pensée, je balayai du regard chaque personne qui levait les yeux sur mon passage. J'allais probablement vivre plus longtemps que la plupart. Je verrai plus de jours s'écouler, plus de gens mourir, plus de gens naître, plus de joie et de bonheur, plus de peine et de souffrance. Au moins, je ne suis pas immortelle.

Mon corps ballotait doucement au gré des pas de Zaffarrare. J'aimais cette sensation, calme et houleuse, que je trouvais tant relaxante. Je fermai les yeux pendant un moment afin d'en profiter légèrement, avant de les rouvrir et de découvrir une taverne au loin. Celle-ci se dessinait et se précisait lentement à mes yeux. Or, malgré la distance qui me séparait d'elle, je la reconnue sans aucune difficulté. C'était la taverne la plus calme de la ville et de surcroît, la plus sympathique. Pas trop grande ni trop petite, pas trop de clients, un tavernier accueillant malgré le fait qu'il ne prononçait que rarement des mots, bref, une taverne idéale pour ma personne.

Quelques minutes de plus suffirent pour y arriver. Une fois devant le bâtiment, je fis disparaitre mon invocation dans un grand nuage bleutée, comme à mon habitude, et je retombai sur mes pieds. C’est avec ma capuche qui me cachait le visage et ma cape qui recouvrait mon corps que j’entrai dans la taverne. Il y avait plus de client que la normal, et certains étaient déjà bourrée, voulant probablement noyer leurs peines et leurs souffrances dans l’alcool et tout oublier. Je marchai lentement vers le tavernier, attirant le regard tant des sobres que des ivrognes. Une fois en face de l’homme, derrière le comptoir, je déposai deux Kamas sur celui-ci. Sans un mot, le tavernier pris une choppe vide et la remplie d’un liquide houblonné et mousseux. Je n’affectionnais pas particulièrement la bière, mais j’avoue que celle de cette taverne comblait mes attentes. Je pris la bière et sourit légèrement en hochant un peu la tête, signe de remerciement, et j’allai m’assoir à la table la plus éloignée, la table que je prenais toujours place lorsque je venais ici.

Une fois assise sur ma chaise, je regardai à l’extérieur par la fenêtre en face de moi. Dos au reste de la taverne, mon regard se perdait devant le paysage vitreux. Ma choppe bien en main, je pris une gorgée de ce nectar alcoolisé. Ce que j’aimais de l’alcool, c’est qu’à un certain point, on ressent une légère chaleur au fond du ventre, quelque chose de doux, qui me réchauffe, qui réchauffe mon corps si glacial. Perdue dans mes pensées, ma choppe au bord des lèvres, je n’entendis pas une personne s’approcher discrètement de moi. C’est le souffle alcoolisé et les paroles qu’on me murmura à l’oreille qui me firent sortir de mon monde imaginaire.

-<< Vous êtes… Fort intéressante, Mademoiselle… Très intéressante… Dommage que votre corps soit caché par cette horrible cape… Laissez-moi y jeter un œil… >>

À peine avait-il finit sa phrase que je sentis une main s’infiltré dans mon vêtement. En premier lieu sous ma cape, puis sous ma blouse. Je sentis sa main chaude et calleuse sur un de mes seins, sein qu’il commença à peloter. Bien entendue, vu notre position, personne ne pouvais se douter de ce qui se produisait. Malgré tout, je ne fis aucun geste pour l’empêcher de faire ce qu’Il faisait. J’avais toujours ma choppe en main et en buvait quelque gorgée, l’air de rien.

-<< Vous êtes glaciale…. Vraiment froide… Mais vous ne vous débattez même pas… Je prends ça comme une invitation…. À aller plus loin… !>>

Sa main descendit le long de mon ventre et s’approchait dangereusement de mon entre-jambe. C’est à cet instant que je déposai ma choppe sur la table et que je tournai le regard vers lui. Mes yeux brillait plus que la normal, laissant échapper une légère lueur ou vapeur magique de ceux-ci. Ce qui est certain, c’est que je ne me laisserai pas faire. Surtout pas par un alcoolique qui tente de passer ses pulsions sexuelles sur moi. La magie de glace est lente, mais ce qu’il ne savait pas, c’est qu’à l’instant où il a posé sa main sur moi, elle avait commencé à se charger, et elle était bientôt prête à servir.

-<< Je n’ai nullement l’intention de vous laisser aller plus loin, et encore moins d’accepter vos avances. Je vous prierais de me laisser tranquille. Je suis loin de vouloir être déranger par une saoulons en manque de plaisirs charnelles. >>

-<< Tu sais ce qu’Il te dit et ce qu’il te fait le saoulons ? Ça. Tu n’as pas le choix désormais. >>

Quelque chose de froid était dès lors sous ma gorge. Une lame. Sa main se glissait de plus en plus vers mon entre-jambe. Or, quelque chose l’arrêta dans sa course. Ma ceinture. Il semblait enrager, de ne pas avoir accès à ce qu’Il désirait, uniquement à cause d’une vulgaire ceinture.

-<< Retire ta ceinture, tout de suite. >>

-<< Et vous croyez sincèrement que je vais le faire ? >>

-<< Je vais te forcer. >>

Sur ces paroles, il appuya le tranchant de sa lame sur ma gorge. Mon sang commença à couler, couvrant la lame d’un liquide rouge et épais. Le moment était venu de passer à l’action. Sans bouger, sans dire un seul mot, je continuais à le regarder et un léger sourire apparut sur mes lèvres. Il ne se doutait absolument de rien, le pauvre. Le sang sur la lame commença à givré et se cristallisa par la suite, prenant de plus en plus de volume. Bientôt, la lame était totalement recouverte d’une glace rosâtre. L’homme tenta de retirer la lame de sous ma gorge, sans succès. La glace la tenait fermement et l’empêchait de l’enlever. D’ailleurs, ma magie s’étendait de plus en plus sur l’arme blanche.

Pris de panique, l’homme lâcha l’arme et se recula, m’observant avec des yeux effrayés. De la glace sortait désormais du sol et commençais à envahir ses bottes. La lame glacée sous la gorge, je m’avançai vers lui. D’autre glace commençait à apparaitre sur ma cape, me recouvrant petit à petit. Je le regardai encore un peu, puis je penchai la tête un peu sur le côté.

-<< Vous vous en êtes pris à la mauvaise personne. >>

L’homme voulu s’enfuir, courir à toute jambes, jusqu’à en perdre l’haleine, mais il ne put pas. Ma glace recouvrait désormais ses pieds, et montait de plus en plus. Sans crier gare, il réussit à s’extirper de ses bottes et à partir à courir, nu pied, hors de la taverne. La glace commença déjà à disparaître, comme si elle retournait d’où elle provenait. Je pris en main l’arme sous ma gorge et la retira doucement, toujours entourée d’une glace rosâtre. Je la déposai sur ma table, laissant mon élément fondre lentement. Mon cou est désormais décoré d’une plaie rouge. Heureusement, je suis capable de givrer mon propre sang, alors la plaie ne saigne pas.

Comme si de rien n’était, je me rassis à ma table et je repris une gorgée de ma bière. Maintenant, tous les regards étaient tournés vers moi. Mais je n’en fis rien. L’habitude, sans doute. Je perdis mon regard à nouveau par la fenêtre, ma chope en main. Les bottes de l’homme toujours pris un peu dans la glace sur le plancher. Une chance de je suis d’humeur passive et pacifique, sinon le pauvre homme aurait pu avoir eu pire. Une tombe de glace, quand on y pense, pour un simple humain, ça doit être effrayant et peu confortable. Se faire lentement envahir par la glace…. Se faire gelé jusqu’au plus profond de notre être… Pourquoi tout le monde déteste tant que ça la glace… ?

Cela faisait plusieurs jours, peut-être une semaine, que je n'avais plus rencontré âme qui vive dans mon escapade. Sauf peut-être quelques monstres ici et la, qui m'avaient assurés un entrainement régulier. Mais en dehors de ça, c'était le silence, les étendues désertes, et surtout la lumière.
Je n'étais pas habituée moi, à toute cette lumière. Dès que j'avais posé mes pattes dans les plaines de Cania, j'avais été éblouie, aussi bien par le mal aux yeux que l'admiration de toute cette belle lumière. Rien à voir avec l'ombre de ma Brakmar natale...

Brakmar la sombre, elle portait bien son nom.

Mais commençons par le commencement. Depuis combien de temps je me suis échappée de Brakmar sans rien dire à personne ? Une bonne semaine au moins, le voyage à travers Sidimote, Cania, et plusieurs forêts denses avait pris du temps. En fait, ce village était la toute première contrée vivante que je rencontrais depuis le début de mon voyage. Un voyage vers où ? Vers quoi ? Aucune idée, je voulais simplement voir du pays, et laissais Ecaflip guider mes pattes.

A présent, je me retrouvais en face d'un village, dont j'ignorais totalement le nom, la mentalité, et toutes ces choses qu'on vérifie avant de s'aventurer dans un endroit inconnu. Je laissais ça au hasard.
Le soir tombait. C'était le crépuscule, la meilleure heure, lorsque le ciel est rouge d'un coucher de soleil, que l'obscurité commence à apparaître. Quand tous les chacha sont gris, et que tout est permis. Quand ma mentalité de Brakmarienne reprend le dessus...

Bien... Et maintenant ? Brûlante de curiosité, je me tenais sur le toit d'une maison, endroit que j'avais atteint d'un bond aussi agile que discret. Avoir des ennuis dès mon entrée en ville non merci. Moi, j'avais mal aux pattes, et je cherchais une taverne, tout en observant les gens qui passaient en contrebas.
Je me couchai sur le ventre, et observai les quelques personnes encore dehors à cette heure. Coup de chance, j'étais près de la place, encore plutôt effervescente. Curieux pour un petit village...

Mon ventre gronda et protesta. Je n'avais rien avalé depuis le bouftou de ce matin. J'avais mal aux pattes et j'étais fatiguée de ma journée de marche, l'exploration attendrait demain. Il était temps de la trouver cette taverne.
Du même bond qu'à l'aller, je redescendis de mon toit et atterrit dans une petite ruelle obscure, vide de toute vie, pour finalement déboucher dans la rue principale, et sur la place.

Ça avait l'air beaucoup plus vaste vu d'en bas, et tout se ressemblait, comment j'allais trouver cette taverne m... Pourquoi il court lui ? A lui seul, il semble créer l'effervescence dans cette place presque vide. Il court vers moi en plus, mais son visage semble marqué par la peur et il est pieds nus.
Un petit sourire se forma sur mon visage. Une queue couverte de fourrure se présenta avec calme sur sa trajectoire. S'emmêlant en hâte dans ses jambes comme une corde, elle le fit chuter durement au sol tandis que je regardai l'homme les bras croisés. Le maintenant ainsi, je l'observai avec un calme dérangeant et un sourire marqué par la malice.

Excusez-moi, la taverne s'il vous plait ?

L'homme se débattit, faisant s'emmêler encore plus ma queue dans ses jambes. Son agitation me faisait souffrir, mais je gardais l'assurance sur mon visage tandis qu'il se calmait.
Gardant toujours mon propre calme, je continuai de l'observer en silence, jusqu'à ce qu'il daigne tourner son visage vers moi.

La taverne ?

L'inconnu indiqua une direction d'une main tremblante, et je libérai ses jambes de ma queue. La prenant en main, je lissai les poils ébouriffés avant de la laisser repartir remettre derrière moi. Quand à l'homme, il n'attendit pas un merci, et se releva pour bafouiller des paroles incompréhensibles et repartir en courant. Ben quoi, il avait vu Rushu ou quoi ?

Peu importe, j'étais habituée aux gens bizarres. D'un pas lent et calme, je me dirigeai vers l'endroit indiqué. Qu'est ce qu'il avait dit ? Dans ses marmonnements, je n'avais rien compris... "Je vous conseille pas d'y aller", un truc comme ça ? Quoi, y'avait un monstre dedans ou quelque chose comme ça ?
Sans hésitation, je passais la porte. Il pouvait y avoir les douzes dieux la dedans, cela m'importait peu, je voulais simplement me poser la.

Pas de dieux, pas de Rushu, une taverne des plus classiques, bien qu'un peu obscure. Mes yeux félins s'habituèrent rapidement à l'obscurité tandis que je balayais la salle du regard. Pas un bruit, pas un souffle, de plus en plus bizarre... Les regards étaient tournés vers une personne un peu à l'écart. Mon sourire se reforma. Cet endroit était vraiment étrange. Amusée, j'avançai près du comptoir d'un pas assuré, dans un silence de mort cependant.

Un rhum fort et parfumé.

L'envie de dormir avait mystérieusement disparu, et même si mes pattes étaient pleines de courbatures, je ne demandais aucune chambre et allais m'asseoit calmement à la table de la personne inconnue, face à elle. Toujours avec un calme et une assurance dérangeante, je faisais tourner un dé entre mes doigts, tandis que je fixais l'inconnue.
Tous les regards étaient posés sur nous à présent, je le sentais, mais j'étais habituée aux tavernes de Brakmar, et aucune situation ne pouvait me rendre mal à l'aise. Même le silence de mort qui s'était reposé sur la salle.

Je ne savais pas comment, ni pourquoi, mais l'inconnue m'intriguait. Ma curiosité s'enflamma à nouveau en voyant son corps légèrement luisant, et le givre couvrant une plaie sur son cou. La capuche m'empêchait de voir son visage, cependant je ne pus me retenir de poser mes yeux jaunes sur la personne, la détaillant en détail.

Est-ce qu'elle me voyait, est-ce qu'elle était indisposée à ma présence ? Je n'en savais rien. Je ne me posais même pas la question. La glace froide de son corps faisait à présent face à ma curiosité qui enflammait mon esprit, et un sourire moqueur se forma une fois de plus sur mes lèvres...

Le silence pesant de la taverne me faisait le plus grand bien, surtout après ce qu'il venait de se produire. Probablement que tout le monde me prenait désormais pour une folle, une démone, une shushu, un être maléfique, bref, quelque chose de pas trop trop gentil. Mais après tout, qu'ai-je fait? Je me suis défendue suite à une agression envers un psychopathe qui, selon plusieurs de mes sœurs, mériterait la mort par ses agissements plus que déplacés. Heureusement pour lui, je ne suis pas Terranne, je ne suis pas sous la tutelle d'un Dieu guerrier et un peu brutale, je suis moi-même, je suis pacifique et calme. Je sais, je ne suis probablement pas normal, d'avoir agi de la sorte, de l'avoir laissé s'enfuir et de n'avoir pas voulu me venger... Mais à quoi bon entretenir une vengeance? L'esprit même de la vengeance détruit une âme au court de sa vie et de son existence. C’est pour cela que je ne suis pas rancunière. De plus, sa réaction fût nettement plus amusante que si je l'avais frappé ou tuer.

Alors que j'y réfléchissais, posant mon regard par moment sur la lame sur la table, qui commençait à dégelé lentement, laissant une légère flaque de sang diluer, je relevai les yeux sur la fenêtre en face de moi. Malgré la nuit, malgré la noirceur, je perdais mon regard dans les torches à l'extérieur qui tentait tant bien que mal d'éloigner le voile morbide et obscure qu'est la nuit. La scène de mon "agression" ne cessait de me repasser en tête. Peut-être qui si j'avais fait ça ou ça, peut-être que si j'avais dit cette chose ou un autre, tout ce serait passer différemment. Mais à quel point? Une tonne de scénario, tant farfelue que dramatique, passait aux travers du fils de mes pensées. Mes yeux bleu luminescent se détachait du sombre de la taverne, malgré le fait que je me trouvais dos à tout le monde.

Encore une fois, quelque chose troubla la paix et le calme de la taverne. Une personne était entrée. Je sentis des regards se détachée de moi pour aller se poser sur elle. Oui, elle. C'était une femme. Comme je le savais malgré le fait que mon dos était tourné? Bonne question, mais j'en avais l'intuition, j'aurais mis ma main à glacée.

Un rhum fort et parfumé.

En effet, j'avais visé juste. Une femme. Ça phrase brisa le silence et sembla même réveillez quelques personnes s'étant endormie. Je ne virai même pas la tête, car peu après qu'elle ait prononcé ces mots, j'entendis des pas s'approcher de moi. Des pas feutrés, doux... félin. Alors que j'avais ma chope aux lèvres, alors que je sirotais le doux alcool houblonné, ma vision fût troublée par une silhouette qui me bouchait la vue que j'avais à l'extérieur. Malgré l'obscurité, je pouvais percevoir cette femme, une Écaflip, aux yeux jaunes qui brillait dans l'obscurité, une vrai féline. Elle me regardait, avec ce qui semblait être un petit sourire sur ses lèvres.

J'avoue que j'étais surprise, même si je ne le laissai pas paraître. N'avait-elle pas peur? N'était-elle pas... indisposée par ma présence? Il semblerait bien que non. Je me mis à mon tour à la dévisagée, passant mon regard sur la lame sur la table. Lame qui baignait désormais dans une petite marre de sang clair et diluer. Qui était-elle et que me voulait-elle? Au finale, je déposai ma chope sur la table et retira en partie ma capuche, dévoilant mon visage.

Je penchai légèrement la tête sur le côté, un léger sourire apparaissant sur mes lèvres, accompagnant le sien.

-<< Et bien, bonsoir, inconnue. >>

J'avoue que je n'avais pas grand-chose de grandiose à lui dire. Pas de phrase choc, pas de mots claquant, pas de mots qui frappent, rien. Mais vaut mieux les simples mots que j'ai prononcé qu'une phrase extravagante qui m'aurait probablement fait passer pour une cinglée... même si plusieurs personnes dans la taverne devait le penser déjà.

» Minouchka, l'imprévisible.